Quand on a besoin d’un service avec un professionnel, peu importe le domaine, on n’est jamais certain d’engager la bonne personne. C’est d’autant plus important quand il s’agit d’un professionnel de santé, tel un ostéopathe. Notre article vous aidera à mieux évaluer votre consultation.
Rappelons d'abord que l’ostéopathie est une médecine naturelle, un art basé sur un ensemble de manipulations précises vous permettant de soulager certaines de vos douleurs.
Grâce à sa prise en charge globale, l’ostéopathe professionnel identifie l’origine de vos douleurs et remédie à vos troubles fonctionnels avec un ensemble de techniques manuelles non douloureuses. Il se concentre sur les douleurs de l’appareil musculo-squelettiques (mal au dos, au cou, à la cheville…) mais aussi les troubles de l’appareil digestif, crânien et circulatoire.
Avec ses connaissances, l’ostéopathe est en mesure d’intervenir en première intention, et se doit donc de vous orienter vers un médecin si votre cas n’est pas de son ressort.
L’ostéopathe est limité à l’utilisation de ses connaissances et de ses mains comme outil. Il peut néanmoins tout à fait intervenir en complémentarité avec un traitement médicamenteux, afin de soulager certains troubles liés à la maladie. À ce titre, il ne pourra guérir seul certaines pathologies lourdes et ou inflammatoires, héréditaires ou génétiques. Un ostéopathe professionnel n’est pas en mesure de vous traiter à distance. Faites donc attention à ceux qui vous promettront monts et merveilles par téléphone.
Dans bon nombre de cas ne relevant pas de la médecine allopathique, l’ostéopathie est une thérapie qui contribuera à
vous soulager durablement. Urgence ostéopathe est un service désormais accessible 24h/24, 7J/7.
L’ostéopathie se révèle très utile lorsqu’elle est exercée par des professionnels compétents.
De nouvelles offres paraissent avec des ostéopathes spécialisés autour du motif de consultation,
mais une question subsiste, comment et sur quels critères choisir son ostéopathe? Peut-on reconnaître les «bons» des «mauvais» ostéopathes?
L’ostéopathe vous prend en charge en connaissant le motif de la consultation (torticolis, maux de dos, douleurs aux jambes, ballonnements, constipation…). Dans un premier temps, il procède à un interrogatoire ciblé lui permettant d’orienter son traitement et d’exclure toute(s) pathologie(s) n’étant pas de son ressort, auquel cas il se doit de vous orienter vers le praticien qu’il vous faut. Il pourra vous demander toutes informations susceptibles de mieux cerner la source des douleurs (vos habitudes, votre profession, vos activités, ainsi que vos antécédents médicaux). À votre tour, si vous avez un dossier médical, des radios, scanner ou I.R.M. n’hésitez pas à lui en faire part, il saura les lire et les prendre en compte pour votre traitement.
La seconde partie concerne l’analyse et le diagnostic. En interaction avec votre thérapeute, vous êtes plus ou moins actif dans cette partie de la consultation car il a besoin de vous observer (phases statiques, et dynamiques) : il pourra donc vous demander de rester debout, sur une jambe ou assis, de nombreux tests existent, c’est à lui de choisir les plus adaptés afin de vous en faire quelques-uns des plus révélateurs. C’est aussi la raison pour laquelle la tenue en sous vêtement est clairement conseillée, afin que l’ostéopathe puisse observer le comportement du corps, des articulations et tissus lors de ces tests.
Dans une troisième partie, il procède au traitement, non douloureux. Il existe diverses méthodes dans le traitement ostéopathique (structurel, fonctionnel, fasciathérapie), certaines d’entre elles peuvent amener une libération instantanée des articulations en émettant un petit “craquement” normalement non douloureux correspondant à la libération d’une bulle d’azote au sein de l’articulation. Une méthode de traitement nécessitant une certaine technicité et dextérité chez le thérapeute, pouvant se révéler redoutablement efficace dans certaines situations, comme chez les sportifs. Mais un ostéopathe en urgence doit s’adapter tout de même à vos demandes, et si vous n’êtes pas à l’aise avec certaines techniques ou manipulations, il suffit d’en faire part à son praticien qui saura s’adapter avec d’autres techniques. D’autres solutions de traitement se révèlent tout aussi efficaces.
Il doit finir sa consultation avec des conseils appropriés à votre motif de consultation.
La durée de consultation dépend aussi de la nature de vos douleurs. Elle peut aller de 20 à 60 minutes.
Des premiers résultats bénéfiques au plus tard 48 à 72 heures après la consultation, ainsi que de réels résultats ressentis
sur du moyen et long terme à partir de la 2ème et 3ème consultation.
Dans certains cas, la douleur peut ne pas disparaitre immédiatement après la consultation.
Après la 3ème consultation, il n’est pas nécessaire de poursuivre le même praticien si aucun résultat ou bénéfice n’ont été constatés.
Méfiez-vous des ostéopathes qui multiplient les séances sans explication, ou raison “logique”. Les consultations doivent
être espacées au minimum de deux à trois semaines, afin que le corps puisse intégrer dans les meilleures conditions les traitements.
En général, l’ostéopathe vous indique les mouvements et activités à éviter dans les jours qui suivent, pour ne pas perturber
les bienfaits de votre consultation.
L’ostéopathe se doit d’utiliser certains outils à disposition pour sa consultation (une table de pratique confortable et adaptée, un drap d’examen, etc…) utilisé lors des interventions en urgence par https://osteoaparis.fr. Le matériel se doit d’être en bon état d’hygiène et de fonctionnement. Il est préférable qu’une zone d’intimité entre le praticien et son patient soit respectée.
Un ostéopathe n’est ostéopathe que s’il dispose d’un diplôme ou autorisation spécifique, lui permettant d’user du titre d’ostéopathe délivré par les établissements dispensés par le ministère de la Santé de l’Etat français. Pour pouvoir utiliser le titre d’ostéopathe, il faut être titulaire d’un diplôme spécifique délivré par un établissement reconnu par le ministère de la Santé ou avoir obtenu son autorisation pour exercer. Il existe plusieurs profils de praticiens ostéopathes. Il vaut mieux privilégier les ostéopathes exclusifs (qui ne pratiquent pas d’autres métiers annexes), c’est la garantie qu’ils sont comme leur nom l’indique, exclusivement dévoués à la pratique de cet art ostéopathique.
Le coût moyen d’une consultation est entre 50 et 150€. Les honoraires des ostéopathes sont totalement libres, éviter donc les mauvaises surprises en posant la question avant de prendre rendez-vous. Par ailleurs, le droit de la consommation oblige les praticiens à afficher leurs tarifs. L’ostéopathie n’est pas remboursée par l’Assurance maladie, mais désormais par la plupart des mutuelles.
Pour être remboursé par votre mutuelle, votre ostéopathe doit être agréé (comme c’est le cas pour les ostéopathes d'Ostéo à Paris). Beaucoup de complémentaires santé prennent en charge, selon la garantie souscrite, les séances d’ostéopathie (en partie ou en totalité), et sur présentation d’un justificatif (facture ou note d’honoraires). Celui-ci doit indiquer le n°Adeli du praticien qui atteste de son agrément.
Pour connaître les professionnels agréés dans votre département, vous pouvez contacter l’Agence Régionale de Santé qui doit normalement vous fournir une liste sur demande (voir la carte de France des ARS sur www.ars.sante.fr). Mais vous pouvez aussi tout simplement demander à votre ostéopathe son n°Adeli, avant de prendre rendez-vous.
On trouve de nombreux annuaires d’ostéopathes sur internet ou ailleurs qui offrent souvent peu de garantie quant à la qualité des praticiens. Privilégier un service de qualité spécialiste de votre région avec un numéro unique. Plusieurs syndicats ou associations d’ostéopathes donnent eux aussi des coordonnées sur leur site, dont certains assurent exiger un niveau d’études élevé pour pouvoir y figurer.
Un décret publié au Journal Officiel permet de mieux encadrer la formation des ostéopathes, dont le nombre a considérablement augmenté en France ces dernières années pour atteindre actuellement les 22 000 praticiens. Les procédures d’agrément de ces écoles et l’hétérogénéité du niveau de leurs formations avaient été largement critiquées par un rapport de l’Inspection générale des affaires sociales (Igas) en 2012.
Depuis septembre 2015, pour obtenir leur agrément, les écoles d’ostéopathie doivent répondre à vingt-quatre critères de qualité, parmi lesquels l’obligation d’employer des formateurs ayant acquis une expérience professionnelle d’au moins cinq ans. Pour bénéficier du titre d’ostéopathe, l’étudiant devra avoir validé une formation de 4 860 heures et une pratique clinique incluant 150 consultations complètes. Des mesures attendues de longue date par la profession et qui, selon le Syndicat français des ostéopathes (SFDO), devraient permettre d’améliorer la qualité des enseignements.