La colopathie fonctionnelle, connue aussi sous le nom de Syndrome de l’Intestin Irritable (SII) est une affection fréquente, qui touche environ 15 % de la population, et plus particulièrement les femmes généralement entre 30 et 40 ans. Bien qu’invalidante, la colopathie fonctionnelle est considérée comme une maladie bénigne.
Sans réel rythme particulier, le syndrome de l’intestin irritable se manifeste par différents symptômes :
Ce dysfonctionnement de l’intestin, bien que sans gravité, peut cependant altérer la qualité de vie des personnes qui en souffrent. Il est considéré comme fonctionnel parce que les examens d’imagerie (radios, endoscopies, scanners) ne révèlent aucune lésion. La plupart du temps, il se rapporte à des troubles de la mobilité et de la motricité intestinale.
Un des rôles de l’ostéopathe est de rétablir et d’optimiser la mobilité et la motricité physiologique. Souvent méconnue pour ses bienfaits dans ce domaine, l’ostéopathie est pourtant particulièrement efficace et permet d’améliorer significativement la qualité de vie des malades. De récentes études menées en France ont ainsi démontré qu’une prise en charge ostéopathique, basée sur des manoeuvres du tube digestif et sur des manipulations vertébrales, tendaient à diminuer les spasmes et les douleurs, donc la prise de médicaments tels que les laxatifs et les antispasmodiques.
Il n’y a pas de régime type contre la colopathie. Lorsqu’elle se présente, il est important d’enrichir son alimentation en fibres. Sans oublier de boire beaucoup d’eau, ce qui facilitera leur assimilation.
Lorsque vous rencontrez ce type de troubles, il peut être intéressant d’écarter les aliments identifiés comme responsables. Ces aliments déclencheurs ne sont pas les mêmes pour tous. Par exemple, certains aliments favorisant la fermentation sont souvent mal tolérés : haricots secs, haricots blancs, choux… Se méfier aussi de ce qui introduit du gaz dans le tube digestif : boissons gazeuses, chewing-gum, alimentation précipitée.
Il est possible de tenter durant quelques jours un test d’éviction du lactose (contenu dans le lait, les fromages, fromages blancs, crèmes desserts etc…). En effet, de nombreux adultes digèrent mal le lactose. Après une semaine sans lactose, en cas d’amélioration, réintroduisez petit à petit les différents aliments, et déterminez ainsi la dose que vous supportez. Dans tous les cas d’intolérance au lactose, il reste possible de manger des yaourts, car les bactéries du yaourt digèrent le lactose à votre place.
